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Nous reprenons notre route pour un arrêt à Avallon que nous avion découvert en avril 2010

en déambulant dans les rues pavées aux maisons d’un autre âge

en passant par la porte de l’Horloge, vieille dame de 1456, ancienne tour de guet au dessus de la porte de la boucherie,

nous admirons de nouveau la maison des ‘’Sires de Domecy’’ demeure typiquement bourguignonne du XVe siècle

et la collégiale Saint-Lazare

et sa façade de style roman bourguignon du XIIe siècle,

ornée de colonnes torses ondulées

et cannelées

des statues-colonnes d’origine il ne reste que celle d’un prophète.

La nef est flanquée de deux bas-côtés

qui mène à l’abside avec sa voûte en cul-de-four et ses fresques.

L’orgue de tribune a été construit en 1850.

Nous quittons la cité par la ‘’Petite porte’’

qui côtoie d’un côté la ‘’tour Gaujard’’ de 1438

et de l’autre le bastion de ‘’la Petite porte’’ et son échauguette.

Nous retournons sur le parvis de la collégiale afin d’aller déjeuner au restaurant

‘’Les Cordois Autrement’’

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https://lescordois.fr/le-restaurant/

http://koukou42.blogspot.com/2010/05/escapade-bourguignonne-avallon.html

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les stalles

sont agrémentées par des miséricordes toutes différentes.

On découvre également les reste du retable consacré à la Vierge du XVe siècle attribué à un atelier de Nottingham

et composé initialement de sept panneaux en albâtre

mais malheureusement incomplet puisque quatre panneaux ont été volés en 1971 et remplacés par des photos.

Cet édifice a été qualifié de ‘’véritable bijou architectural’’ par Eugène Viollet-le-Duc à qui l’on doit sa restauration de 1845 à 1852 et la destruction de la flèche moderne sur la croisée.

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Jeudi 27 juillet 2017.

C’est sous un ciel plombé et une fine pluie que nous allons découvrir Montréal. Nous pénétrons dans le bourg fortifié qui occupe une butte dominant la vallée

par la porte d’en Bas

tout en admirant les maisons de différentes époques

en passant devant l’ancien bastion et son reste d’échauguette

pour arriver au sommet de la colline où se situait le château aujourd’hui disparu

et sortir par la porte d’en Haut

et découvrir la collégiale Notre-Dame-de-l’Assomption construite au XIIe, mélange de construction romane et nouvelles techniques gothiques.

Sa façade est imposante avec sa belle rosace qui annonce un art nouveau. Le portail des années 1200 est une conception originale qui semble d’inspiration orientale et la sculpture du tympan a été martelée à la Révolution.

Nous remontons la nef

afin d’admirer un ensemble de stalles

du XVIe siècle exécutées par les frères Rigollet (sculpteurs) vraisemblablement suite à un don de François 1^er et qui représentent des scènes de l’ancien et du nouveau testament ainsi que des allégories

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nous continuons notre découverte des écuries

et du bassin aux chevaux

et d’un aperçu de la cour du château

et du potager.

Trois tours et la moitié sud du château ont été détruits en 1794 et vers 1850 une balustrade a été construite pour border la cour.

Nous passons par la tour de Brunehaut percée d’une porte charretière plein-cintre

pour découvrir la façade modifiée à plusieurs reprises au XVIIe et XIXe siècle.

Nous pénétrons dans le vestibule

et découvrons le salon de musique

et la salle à manger.

Nous reprenons la route pour rejoindre notre hébergement à Avallon : ‘’Le relais fleuri’’

où nous profitons un peu de la piscine malgré le temps maussade et dîner au restaurant de l’hôtel.

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http://www.hotel-relais-fleuri.com/fr/accueil.php

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Mercredi 26 juillet 2017.

Après avoir défais et renouvelé les valises nous voici de nouveau en partance pour une nouvelle destination moins minérale qu’Aix les bains, direction donc la Bourgogne.

Notre premier arrêt ce fera à Epoisses associé à son fameux fromage.

Après un petit pique-nique nous nous rendons au château ceint en partie d’anciennes douves en eau

et qui est propriété de la même famille depuis la fin du XVIIe siècle et dont l’histoire remonte au VIe siècle. Le château est accessible après avoir franchi les fossés asséchés

par un premier pont-levis transformé en pont dormant au XVIIe siècle.

Étant entre midi fermé nous découvrons dans l’avant-cour des maisons du XVe siècle,

le colombier du XVIe siècle

qui abrite 3000 boulins (niches) qui correspondaient à la superficie de 1000 hectares de la seigneurie de l’époque,

l’église St Symphorien édifiée au XIIe siècle et qui était à l’origine la chapelle privé du château où étaient inhumés les seigneurs du lieu (où nous ne pourrons pénétrer car étant en travaux).

Au moyen-âge le château fut fortifié d’une double enceinte,

nous découvrons les extérieurs dont les quatre tours subsistantes sur les sept initiales dont la tour de Condé bâtie en bande alternée de grand appareil blanc et de petit appareil rouge agrémentée d’un balcon et de baies tardives,

de la tour des Archives en pierre à bossages

et de la tour de Bourdillon, tour-porche bâtie sur la base d’une tour du Xe siècle,

du parc et ces différentes essences, des ifs en topiaires

et de plus de 700 mètres de haies de buis

et de charmilles

qui nous mènent au dessus des anciens fossés et du verger,

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