-
A l’unisson.
Je sens tes lèvres contre les miennes
Ta bouche comme une fleur s’entrouvre
Intrusion de ma langue dans ton antre
Nos deux langues se touchent, s’entremêlent
J’ai envie de parcourir tes courbes
Merveilleusement dessinées et sculptées
Mes lèvres parcourant monts et vallées
Je veux visiter chaque pores de ton corps
J’envie d’approfondir l’exploration
De m’introduire dans ton sillon secret
Je le sais, tu aimes, tu en frémis
Perdre toute maîtrise de toi-même
Tu laisses échapper plaintes de plaisirs
Puis nous ne faisons plus qu’un maintenant
Dans cette impression de n’être qu’un seul être
Nos deux entités, unis dans l’oubli.
°koukou42°
-
Commentaires
Je n'avais plus en mémoire que tu taquinais si bien la rime.
Bon, à relire je vois que tu t'éloignes de ce rituel des poètes, pour te risquer avec bonheur à une façon toute personnelle. Avec la distanciation sociale, nous avons appris l'éloignement des corps, mais maintenant, une fois vacciné, les portes nous sont totalement ouvertes.
À plus. Yann