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la chambre de l’Impératrice, ancienne chambre de Louis XIV qui devint la chambre de l’impératrice Marie-Louise en 1810, qui a conservée son décor caractérisé par la présence de colonnes corinthiennes partageant la pièce en deux espaces distincts
rassemblant l’espace nuit et un salon meublé sous l’Empire.
Le seul meuble qui fait exception est le lit, qui fut celui de Napoléon Ier aux Tuileries et dans lequel mourut Louis XVIII en 1824;
le salon des glaces, cabinet où Louis XIV réunissait ses ministres en conseil.
Comme la plupart des espaces de Trianon, il a conservé son décor de miroirs
mais ses meubles vendus à la Révolution et remplacé par Napoléon en 1810.
Nous empruntons le corridor des gravures qui nous conduit dans la dernière pièce de notre visite,
le boudoir de l’impératrice Marie-Louise, a l’origine boudoir de Madame Mère en 1805, puis de l’impératrice cette pièce sera rattachée à l’appartement que Louis-Philippe s’était fait aménagé dans les anciennes cuisines de Louis XVI. Une partie du mobilier provient du boudoir du Petit Trianon.
Ainsi se termine notre découverte du domaine de Trianon et nous retraversons les jardins du château de Versailles en découvrant des éléments de décors afin de regagner notre logis.
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Années se suivent. Nos vies dans l’élan
De la rotation de mère Terre
Axe écliptique perpétuel
Nous donnant des moments affriolants
D’autres parfois beaucoup plus amères
Quatre saisons jolies. Ritournelles.
Année s’est écoulée. Roue qui tourne
Clepsydre, le temps qui s’en écoule
Secondes, minutes, heures passent
Bien totalement et sans ristournes
Moments paisibles où avec houles
Tous les mois. L’un, l’autre abdiquassent
Année nouvelle. Plein de beaux espoirs
Avec santé, amour, moments riants
En solo, duo, en famille
Espérance d’un monde moins noir
Des trois cent soixante cinq jours défilant
Que de ceux-ci nos cœurs, âmes brillent.
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le salon des Malachites,
l’une des pièces les plus prestigieuses du château et qui doit son nom aux pièces de malachites provenant de l’Oural cadeau du tsar Alexandre 1er de Russie en 1808 à Napoléon 1er après la signature du traité de Tilsitt;
le cabinet topographique baptisé salon des Source dés son aménagement, cette pièce sera rattachée à l’appartement de Madame de Maintenon puis sera bibliothèque et cabinet de travail favori de l’Empereur,
elle communiquait avec son petit appartement par la porte qui se trouve à côté de la cheminée;
la galerie des Cotelle, judicieusement édifiée pour abriter les parterres des rigueurs de l’hiver, décorée vers 1690,
elle doit son nom a l’auteur des tableaux (Jean Cotelle) disposés entre les fenêtres, figurant des vues des bosquets de Versailles et de Trianon à l’époque où ils furent commandés, en 1687.
Elle mesure 52 mètres de long sur 7 mètres de large et compte onze portes fenêtres du côté du midi
et les niches abritaient à l’origine des canapés, remplacés par Louis-Philippe par des rafraîchissoirs en marbre du Languedoc provenant des buffets de Louis XV.
Le portique du Grand Trianon est improprement appelé «Péristyle» d’après le terme architectural désignant une galerie de colonnes faisant le tour d’un bâtiment ou d’une cour alors que cette galerie ne fasse que la jonction entre les deux ailes.
Ce portique confère au bâtiment la transparence qui lui donne son originalité, faisant insensiblement passer de la cour aux jardins.
En 1810, Napoléon Ier le fit vitrer des deux côtés pour faciliter la communication entre sont appartement et celui de l’Impératrice. Vitrages qui furent supprimés un siècle plus tard.
Nous pénétrons dans l’aile sud par le salon de Seigneurs, cette pièce à conservé son décor. Salle à manger pour la suite de Madame Mère sous l’Empire, puis pour l’impératrice Marie-Louise, elle deviendra la chambre des Huissiers de la reine Marie-Amélie sous Louis-Philippe;
le salon de la chapelle, qui dés l’origine fut une chapelle. Transformée en antichambre en 1691, elle conserva sa destination primitive :
en effet, la porte du fond s’ouvre sur un renfoncement qui abrite un autel; la messe dite, la porte était refermée;
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Nous reprenons notre cheminement sous un soleil de plomb et arrivons en vue du grand Trianon où Trianon de marbre par les jardins avec une vue de loin de l’amphithéâtre où la salle des Antiques,
constitué de buste imités de l’antique,
longeons le Trianon-Sous-Bois qui est l’aile nord du Grand Trianon construit peu avant 1708 à l’origine pour pallier un manque de place.
Ce corps de bâtiment, le seul à étage dont la sobriété et l’élégance offre un ensemble d’appartements qui furent d’abord affectés à La Palatine, belle-sœur du Roi et à ses enfants.
A l’emplacement de l’actuel château se trouvait une construction éphémère livré par Louis Le Vau en 1670 pour Louis XIV appelé «Trianon de porcelaine» destiné à abriter les amours du Roi avec la marquise de Montespan et qui fut détruit en 1687
pour être remplacé par Jules Hardouin-Mansard d’un «Petit palais de marbre rose et de porphyre avec des jardins délicieux » selon sa description qui respecte à la lettre les indications du Roi
qui suit la construction de très prêt au point de décider lui-même de l’ajout du Péristyle.
Très influencé par l’architecture italienne, ce palais s’étend sur un seul niveau, placé entre cour et jardin et recouvert d’un toit plat dissimilé par une balustre. Le Trianon de marbre est environné de parterres et de terrasses orné de plusieurs dizaine de millier de fleurs afin de créer un spectacle fleuri qui anime la perfection de cette architecture tout entière ouverte sur les jardins. Occupé par Louis XIV qui y accueille sa famille, le Grand Trianon est ensuite fréquenté par Marie Lesczynska qui y réside à la belle saison. Marie-Antoinette lui préfère le Petit Trianon et Napoléon 1er après en avoir ordonné la restauration, y fait quelques séjours avec l’impératrice Marie-Louise. Le mobilier originel ayant été dispersé à la Révolution, l’aménagement des pièces que nous allons découvrir sont à quelques exceptions près, celui du premier Empire.
Notre visite commence quelque peu à l’envers du circuit en commençant par l’aile nord et nous découvrons le salon rond, ce vestibule donnait accès au premier appartement que Louis XIV n’occupa que de 1688 à 1691.
Son décor de colonnes corinthiennes et son dallage de marbre ainsi que les tableaux datent de cette époque;
le salon de famille de l’Empereur, utilisée comme salle de jeux au XVIIIe siècle et qui conservera cette fonction sous l’Empire.
Le salon a conservé les boiseries et la cheminée de brèche violette installées en 1750;
la chambre de la reine des Belges qui occupe l’emplacement de la troisième chambre de Louis XIV et qui fut réaménagée en 1845 pour la fille de Louis-Philippe épouse du roi des Belges. Le mobilier, lit et sièges est celui de l’impératrice Joséphine au palais des Tuileries;
le salon de musique, ancienne antichambre du premier appartement de Louis XIV, où avait lieu le souper du roi. Les boiseries comptent parmi les plus anciennes du palais.
Napoléon fit de cette pièce le salon des Officiers et Louis-Philippe une salle de billard;
le salon de famille du roi Louis-Philippe qui occupe deux pièces réunies en 1838 par Louis-Philippe qu’y y rassemblait sa famille;
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Nous continuons notre promenade où l’on découvre un séquoia géant planté en 1876, arbre remarquable
avant de longer un bâtiment d’extérieur sévère où l’on pénètre par sa discrète entrée, traitée à l’Antique
et qui renferme le théâtre de la Reine construit sur ses ordres en 1780 par Richard Mique. Depuis le vestibule, nous en découvrons l’intérieur et sa salle de bois peinte de faux marbre blanc et orné de sculpture en carton-pâte.
La Reine y fit souvent venir des spectacles et l’utilisa quelquefois pour y jouer la comédie elle-même devant un public très restreint, car seulement une centaine de personnes pouvaient y être admise.
Il est aujourd’hui l’un des seuls théâtres au monde à avoir conservé intacte la plus grande partie de sa machinerie d’origine pour les changements de décors.
Nous découvrons maintenant le jardin français en perspective du Petit Trianon qui constitue la partie la plus ancienne des jardins. En 1749, encouragé par Madame de Pompadour, Louis XV étend son domaine en créant un nouveau jardin «à la française» caractérisé par des lignes géométriques et symétriques
avec en son centre le Pavillon français édifié par Gabriel en 1750
et constitué d’un vaste salon circulaire
flanqué de quatre petites pièces servant de boudoir, de réchauffoir, de cuisine et de garde-robe
et du Pavillon frais qui à été construit en 1751 pour servir de salle à manger, destinées sans doute à consommer les produits des potagers et détruit en 1810.
Entre 2006 et 2009, des fouilles archéologiques ont été menées et les résultats sont venues à l’appui de la restitution de cet édifice.
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