Nos corps loin l’un de l’autre, se reposent  

Le désir en moi s’installe, s’impose   

Celui de t’enlacer et te caresser   

Tout simplement afin de te retrouver   

Nous voilà enfin de nouveau réunis   

Le temps de reprendre nos vives folies   

Et nos corps lentement se réhabitues   

A se trouver l’un l’autre ensemble nus   

Chantantes, soupirantes à l’unisson

Alors, s’éveille nos primaires passions        

De nos deux corps qui se retrouve enfin   

Pour se faire l’amour encore, sans fin.  

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le bassin de Flore dit du printemps, groupe de plomb réalisé entre 1674 et 1675.

 La déesse est assise sur un lit de fleurs et autour d’elle, quatre Amours jouent avec une guirlande florale;

le bosquet de l’Obélisque crée en 1671 et réaménagé en 1704

et orné en son centre d’un bassin décoré d’une couronne de roseaux. 

Lors de notre déambulation et de notre découvertes des Jardins Musicaux, nous avons pu voir certains bassins et bosquets animés de jets d’eaux et de morceaux musicaux pour notre plus grands enchantement.

C’est en fin d’après-midi et avant de quitter le domaine que nous admirons le parterre d’eau, situé devant le château, ses deux grands bassins reflètent la lumière et éclairent la façade de la galerie des glaces, 

avant d’atteindre le bord de la terrasse qu’encadrent les cabinets des animaux où deux fontaines dessinées par Jules Hardouin-Mansart et achevées en 1687

mettent en scène des combats d’animaux

et de découvrir la perspective dans l’axe du Grand Canal et admirer le parterre et le bassin de Latone.

Ce bassin résulte de la volonté de Louis XIV de créer, au centre de son jardin une fontaine qui raconte l’enfance d’Apollon, le dieu-soleil qu’il s’est choisi pour emblème. Pour créer cette fontaine, il fait transformer un bassin creusé par Louis XIII en y installant progressivement des jets d’eau et des décors sculptés. Le bassin connaît plusieurs états avant d’épouser sa forme actuelle. En 1667, il est la fontaine aux crapauds,

puis de 1668 à 1670, un premier bassin de Latone (mère d’Apollon et de Diane) apparaît avec la déesse au même niveau que les autres figures et tournée vers le château. De 1687 à 1689, Jules Hardouin-Mansart crée le bassin actuel, en faisant faire un demi-tour à Latone et en la hissant au sommet d’une pyramide de marbre.

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 le bosquet de l’Arc de Triomphe aménagé entre 1677 et 1684 était composé de deux salles vertes ceinturées de hauts treillages. Celle du haut s’ornait d’un arc de triomphe de métal doré ruisselant de jets de cascades et de quatre obélisques de ferronnerie dorée, 

celle du bas de trois fontaines célébrant la Gloire, la Victoire

et la France triomphante.

Seule cette dernière subsiste de nos jours;

le bassin du dragon, le reptile est entouré de dauphins et d’Amours armés d’arcs et de flèches, montés sur des cygnes;

 le bassin de Neptune fut entrepris sous la direction de Le Nôtre entre 1679 et 1682 puis modifié en 1736 et en 1740 par Ange-Jacques Gabriel. Inauguré par Louis XV il suscita l’admiration par le nombre, l’ampleur et la variété des jets d’eau jouant sur les sculptures de plomb.

 Il compte aujourd’hui quatre-vingt-dix-neuf jets qui constituent un extraordinaire ensemble hydraulique. 

Nous continuons notre déambulation sous le soleil par le bosquet du théâtre d’eau qui fut à l’origine créer entre 1671 et 1674  et abritant un théâtre de verdure aux multiples fontaines imaginé pour les fêtes du Roi-Soleil, mais il fut entièrement détruit en 1775. 

Pour redonner vie dans ce lieu de verdure et d’eau,

de 2013 à 2015, le paysagiste Louis Benech a dessiner un bosquet contemporain 

et les sculptures de l’artiste Jean-Michel Othoniel qui sont inspirées des pas de danse de Louis XIV, rythme les bassins;

le bassin de Cères dit de l’été, groupe de plomb exécuté entre 1672 et 1674.

La déesse est étendue sur des gerbes de blés parsemées de coquelicots et de bleuets et autour d’elle jouent trois Amours;

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Nos pas nous mènent maintenant vers le bosquet du Dauphin qui a été le premier avec celui de la Girandole à être tracés et aménagés par Le Nôtre début 1660; 

le bosquet des bains d’Apollon situé sur un important dénivelé aménagé sous Louis XVI dans le nouveau goût du jardin anglais en remplacement de l’ancien bosquet du marais aménagé en 1705 – 1706.

Il met en scène dans une grotte artificielle et dans un décor romantique trois groupes sculptés représentant les soins prodigués à Apollon et à ses chevaux après leur course diurne;

le bosquet des trois fontaines crée entre 1677 et 1679 et ceint de hauts treillages, de charmille et de rampes engazonnées. 

Il tire son nom des trois bassins de formes variés répartis sur trois terrasses successives

reliées par un ensemble de cascades de rocailles;

au sortir de celui-ci s’offre à nous la perspective de l’allée d’Eau ou allée des Marmouset, tracée par Le Nôtre dés 1664, 

elle est ornée de quatorze fontaines (1668-1670) réalisées d’abord en plomb puis en bronze et les vasques réalisées en marbre de Languedoc.

Ces fontaines représentent des groupes entre autre d’enfants, de tritons et de satyres;

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 le bassin du miroir, seul élément subsistant de l’aménagement initial

du jardin du Roi dont il fait parti.

Nous continuons par le bosquet de la Colonnade, vaste péristyle circulaire de plus de quarante mètre de diamètre et réalisé à partir de 1684 par Jules Hardouin-Mansart avec en son centre un groupe sculpté

et dont la colonnade est construite de marbre de différentes origines 

et orné de bas-reliefs figurant principalement des enfants musiciens;

le bassin du char d’Apollon élément central des jardins avant le grand canal. 

Placé au centre du bassin, l’ensemble sculpté de plomb fut exécuté entre 1668 et 1671 

et s’inspire de la légende d’Apollon, dieu du Soleil et emblème du Roi et montre le dieu jaillissant de l’onde et s’apprêtant à effectuer sa course quotidienne au-dessus de la terre;

le bosquet de l’Encelade aménagé entre 1675 et 1677,

avec en son centre la fontaine de l’Encelade, chef de la révolte des géants, écrasé sous les rochers et se transformant en l’Etna. 

Tout autour, des bassins en pierre rocailleuses évoque la lave du volcan 

ainsi qu’une galerie en treillage,

ponctué de pavillons

et de topiaires en forme d’amphores et de fleurs.

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