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Nous reprenons notre cheminement au dessus des remparts ou se trouve un monument de «La Libération» (1944),

puis passons la porte des terreaux, la plus récente de l’enceinte urbaine (1855)

et nous finissons notre parcours par la tour de Navarre et d’Orval,

la plus monumentale des tours d’artilleries par son diamètre de 28 mètres, sa hauteur de 20 mètres, ses murs atteignant 7 mètres d’épaisseur et sa vingtaine d’embrasures de tir réparties sur quatre étages se qui en fait un ouvrage hors du commun.

En 1825, le Génie militaire transforma cette tour en poudrière et une charpente conique d’un diamètres de 29 mètres et d’une hauteur de 12 mètres s’appuyant sur un pilier central en pierre, dans l’axe de ceux des salles inférieurs fut alors construite afin de protéger les salles inférieurs des infiltrations. 

En cette fin avril, la chaleur est bien là, et nous allons chercher un peu de fraîcheur sous les frondaisons naissantes de la promenade de Blanchefontaine.

Cet ensemble de verdure et d’eau a été aménagé au XVIIe siècle lorsque la ville commença à sortir de ses fortifications et au XVIIIe siècle des contre-allées furent plantées afin d’élargir la promenade.

Véritable trait d’union entre la ville ancienne et les quartiers neufs, la promenade est originale, trop étirée pour être un parc, trop touffue pour être «à la Française» et trop linéaire pour être «à l’Anglaise», elle nous mène jusqu’à la fontaine de la Grenouille.

Nous regagnons la ville par la porte des Moulins qui fait partie des fortifications construites entre 1642 et 1647 au sud de l’enceinte urbaine et qui a des airs d’arc triomphal tout à la célébration des victoires françaises mettant fin à la guerre de Trente ans (1648).

Le décor sculpté, particulièrement abondant, présente une allégorie des victoires françaises sur les armées espagnoles.

Ainsi se termine notre échappée belle Langroise.

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Nous allons de nouveau déjeuner au restaurant de l’hôtel «Le cheval blanc» avant de reprendre notre découverte de la ville par le chemin de ronde que nous regagnons par la porte Longe-Porte. 

Le paysage alentour nous offre au regard la colline des Fourches ou se situe la chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance coiffée d’une statue de la Vierge Marie.

Nos pas nous mènent vers la tour Saint-Jean dont sa terrasse d’artillerie a été aménagée en pigeonnier militaire,

 la tour du Petit-Sault,

 la porte de l’Hôtel de Ville

et incorporé dans les remparts, le plus ancien édifice Langrois, un arc romain bâti au environ de 20 avant J.C dont son double accès est condamné. 

Nous quittons un temps le chemin de ronde pour arpenter la rue de la Tournelle bordé d’anciens hôtels particuliers

dont l’hôtel du Gouverneur (XVIIIe siècle)

et l’ancienne chapelle des Ursulines (XVIIe siècle) transformée à partir de 1818 en caserne et dont les deux tiers des bâtiments furent démolis en 1974 afin de laisser place à une résidence. 

Le portail très détérioré nous offre tout de même un décor de colonnes jumelés, niches, putti ailés…

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Nous continuons par l’évocation des sciences,

microscope à boîte (XVIIIe siècle)

planétaire d'après le système de Copernic (vers 1775),

des mathématiques,

trousse de mathématique ou d'architecte (vers 1700)

de la faïence

moule pour cruche (XIXe siècle) et pour savate - vide poche - (XVIIIe siècle)

et de l’Encyclopédie ou Dictionnaire Raisonné des Sciences,

des Arts et des Métiers

qui représente un travail éditorial et scientifique considérable publiée sous sa direction, et pour les premiers volumes de D’Alembert et qui l’occupa une trentaine d’années de sa vie.

Cette édition représente un travail de grande ampleur avec 35 volumes qui pèsent chacun environ quatre kilos. Plus de mille ouvriers y travaillent : papetiers, typographes, dessinateurs, graveurs, imprimeurs et relieurs.

A l’extérieur, le jardin du musée a été conçu par l’architecte paysagiste Louis Benech.

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Mardi 23 avril.

En ce nouveau jour, nous nous dirigeons vers l’ancien Hôtel Valtier de Choiseul dit Breuil de Saint-Germain (XVIe-XVIIIe siècle).

Le corps de logis est agrémenté d’une échauguette surplombant la place adjacente.

Le décor de façade de l’aile est composé de deux guirlandes de fleurs, deux bustes sur consoles et un médaillon de terre cuite représentant peut-être le propriétaire de l’époque.

Ce bel écrin abrite depuis 2013 «La Maison des Lumières Denis Diderot» seul musée de France qui est consacré au philosophe, écrivain, critique d’art et surtout le père de l’Encyclopédie et enfant du pays.

Portrait de Denis Diderot (Louis-Michel van Loo)

Il présente une collection impressionnante de plus de 250 objets témoignant de sa vie.

Une vitrine présente une collection de coutellerie qui rend hommage au père de Diderot qui était coutelier.

Dans la salle suivante, une approche de la recherche des européens qui ne mesurent pas au XVIIe siècle l’étendue et la diversité du monde et qui vont être à la recherche de nouvelles terres, de ressources, de débouchés commerciaux, 

et la curiosité intellectuelle les incitent alors à explorer des zones inconnues des continents africains, américains et asiatiques ainsi que l’océan Pacifique.

Nous suivons les pas de Diderot lors de son grand voyage qu’il effectue de 1773 à 1774 en Europe jusqu’à Saint-Pétersbourg pour rencontrer l’impératrice de Russie Catherine II. 

Nous découvrons ensuite Diderot auteur de pièces de théâtre, 

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Petite balade digestive en arpentant les rues et découvrant des bâtiments de différentes époques 

la Maison Renaissance (XVIe siècle), 

la Maison gothique (fin du XVe siècle ou début XVIe siècle) qui présente en rez-de-chaussée l’une des seules échoppes médiévales conservée dans la ville,

 l’Hôtel de ville (XVIIIe-XIXe siècle), 

 l’ancien hôtel Du Breuil (XVIe-XVIIe siècle) qui abrite le musée des Lumières Denis Diderot,

 l’ancien couvent des Carmes et sa chapelle (XVIIIe siècle),

 l’ancien hôpital de la charité (XVIIe-XVIIIe siècle) formé de deux pavillons reliés à une chapelle centrale par deux ailes, la grille en fer forgé s’ouvre sur une avant-cour formant jardin clos, 

l’ancien couvent des Annonciades (XVIIe-XVIIIe siècle) dont la sobriété de l’ensemble s’ouvre sur un jardin en dehors du temps. 

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