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Nous allons récupérer notre location, charmant appartement donnant sur cours 

avant d’aller découvrir la cathédrale Saint-Louis.

Construite de 1742 à 1754, l'église Saint-Louis est un édifice de style classique avec, dans son intérieur, une pointe de baroque et en 1797, de par la volonté du nouvel évêque, l'édifice devint cathédrale.

La nef en son intérieur est longue de 93 mètres, large de 38 mètres et haute de 23 mètres. 

Au revers de la façade, au dessus de l’entrée les grandes orgues (1761) reposent sur une tribune magnifiquement ornée d’un blason de pierre finement sculpté.

 Nous admirons un bénitier de marbre (1780) ayant forme de coquillage sur gaine,

 le reliquaire de Saint-Louis, 

le banc d’œuvre autrefois peint et doré (1777),

la chapelle de la Vierge qui fut repensée au XIX° siècle. Une statue de «la Vierge à l’Enfant» fut offerte à la paroisse de Dominique Malknecht (1793-1876). 

Il s’ensuivit une souscription des paroissiens pour redécorer l’ensemble ainsi que la Couronne pour financer l’une des deux verrières créées par la manufacture nationale de Sèvres. 

le monument du Duc de Berry,

et l'ancien autel et ses bas-reliefs (XVIIe siècle).

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Nous allons déjeuner au «Monument Café» avant de parcourir la ville et de découvrir la salle du Jeu de Paume (1686).

Cet ancêtre du tennis faisait partie intégrante de l’éducation des princes. Bien que propriété privée, Louis XIV y jouait régulièrement sur conseil de son médecin comme exercice d’hygiène salutaire.  

C’est le 20 juin 1789 que le lieu rentre dans l’histoire suite à la fermeture par décision royale de la salle de l’Hôtel des Menus-Plaisirs, où se tenaient les états généraux.

Les députés du tiers état durent trouver un autre endroit et c’est en ces lieux qu’ils prêtèrent le fameux serment, acte fondateur de notre démocratie. 

Acquise par la Nation, la salle connue diverses occupations. Atelier du peintre Gros en 1804, hospice militaire en 1815, atelier du peintre Horace Vernet sous le règne de Louis-Philipppe, la salle fut entièrement restaurée sous la IIIème République. Lors de la restauration de 1880, elle devint l’enceinte d’un temple consacré à la mémoire de l’abolition de la monarchie.

Il fut édifié un édicule dorique, soutenu par deux colonnes de marbre provenant du bosquet des Dômes du parc du château et surmonté d’un coq en bronze pour abriter la statue de Sylvain Bailly (premier maire de Paris lors de la Révolution en 1789).

Autour de la salle, dans une frise de feuillages sont peints les noms des signataires du serment.

Vingt bustes évoquent les hommes les plus éminents de l’Assemblée 

ainsi qu’une toile monumentale, exécutée d’après le dessin préparatoire de Jacques-Louis David.

Un jeu de paume se présente toujours sous la forme d’une salle rectangulaire avec de grands fenestrages pour permettre un maximum de lumière 

et dont trois côtés sont pourvues de galeries où se tenaient les spectateurs.  

Monument café

1 rue du général Joffre

Quartier St-Louis

78000 Versailles

http://www.monument-cafe.com/versailles/ 

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Dimanche 21 juillet.

Nous quittons Paris pour nous rendre en ville royale, Versailles. Après dépose de nos valises en consignes, nous commençons nos découvertes par le Potager du Roi. 

Le roi Louis XIV charge Jean-Baptiste de La Quintinie (avocat, jardinier et agronome)

d’aménager un potager sur l’emplacement d’un marécage surnommé ‘’étang puant’’. La construction dure de 1678 à 1683 où sera développé des techniques de culture qui permettaient d’offrir au Roi et à sa cour des fruits et légumes rares, produits à contre saison comme des asperges en janvier, des fraises en mars...

A l’origine le potager est ouvert sur le château, mais sous Louis XV, la construction du quartier Saint-Louis, fait qu’il intervient comme un élément de composition urbaine. Des effets de perspectives sont aménagés avec l’ouverture de portes ou de grilles qui ont un rôle esthétiques et non fonctionnel en étant dans un prolongement approximatif des nouvelles rues créées.

Au fil du temps, le potager a conservé le plan imaginé par La Quinine presque à l’identique avec une superficie de 9 hectares. On y découvre une succession de jardins

 entourés de murs et dominés de terrasses. 

Aujourd’hui, l’École Nationale Supérieure de Paysage perpétue la culture de quelques 130 variétés de pommes et autant de poires, de fruits rouges, de légumes traditionnels ou ancien.

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la Maison du Japon (1929),

la Fondation suisse (1933) de Le Corbusier et Pierre Jeanneret, 

grand bloc de béton rectangulaires de quatre étages

 porté par des pilotis de béton armé. 

Après le hall, nous entrons dans le ‘’salon courbe’’, dont le mobilier est conçu par Charlotte Perriand

et décoré d’une grande peinture murale réalisée

par Le Corbusier lui-même. 

Ainsi se termine la visite.

 Nous déambulons dans le parc et la Cité

pour y découvrir d’autres bâtiments dont, la Maison de la région Île-de-France (2017), 

la Maison du Cambodge (1957),

la Maison du Brésil (1959) de Le Corbusier,

Après ce tour du monde architectural nous rentrons en passant par le parc Montsouris.

Pizza Caravelle

5 bis rue d’Alésia

75014 Paris

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le Collège néerlandais (1938)

où nous pénétrons dans le hall 

qui donne sur le patio central qui fonctionne comme un puits de lumière 

et dans le grand salon 

décoré de peintures murales représentant la carte des Pays-Bas et des Indes néerlandaises, 

la Maison de la Tunisie (1953),

la Maison du Mexique (1953) dont l’entrée, située sur un pignon est dotée d’un spectaculaire auvent en porte-à-faux. 

Sur la façade ouest, une frise gravée de 3 mètres de haut célèbre la découverte en 1946 des peintures mayas de Bonampak.

 Le hall

donne sur un patio arboré semi-ouvert 

où se trouve depuis 2006, une réplique de la ‘’Pierre de Soleil’’ exhumée sur la place centrale de Mexico en 1790,

le Collège franco-britannique (1937), 

la Fondation Biermans-Lapôtre (1927) une des plus anciennes de la Cité internationale et édifice monumental,

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