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Mercredi 23 octobre.

Direction la gare pour nous rendre en Avignon 

où nous allons déjeuner à «L’Agape»  

avant de nous rendre au palais des papes

que nous arpentons de nouveau comme en 2016 et 2017 la cour d’honneur, 

le cloître de Benoît XIII,

la salle de la Grande Audience et les traces de son décor,

visite faite avec un outil de restitution historique

www.restaurant-agape-avignon.com

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Nous reprenons le chemin de notre location en passant devant la chapelle Saint-Louis, ancien grand temple de l’église réformé du XVIIe siècle,

l’hôtel de ville (XVIIe siècle) installé dans un ancien hôtel particulier. Agrandi et transformé, sa façade et son ensemble architectural sont différents des bâtiments d’origine, 

 En 1715 un beffroi est ajouté et l’horloge et la cage en fer forgé sont de style typiquement provençal.

la cathédrale consacrée en 1208 à Notre Dame de Nazareth qui a été le siège du diocèse d’Orange jusqu’en 1801 avant d’être convertie en église paroissiale.

Elle fut remaniée à plusieurs reprises au cours des siècles et a été construite sur les vestiges d’une église du VIe siècle et consacrée en 1208. 

Au sud, l’édifice présente un portail de style roman 

et à l’ouest de style néo-classique a été remanié au XIXe siècle est abrité sous un puissant arc de décharge et flanqué de chaque côté de deux colonnes toscanes. 

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Nous continuons par un autre monument emblématique de la ville, l’arc de triomphe, construit entre 10 et 27 après J.C pour commémorer la Guerre des Gaules et qui symbolise la suprématie de Rome sur terre comme sur mer situé sur la via Agrippa reliant Arles à Lyon (RN 7 actuelle).

Jusqu’au XIIIe siècle, il est abandonné et soumis aux aléas du temps et Raymond des Baux, prince d’Orange, le transforme en forteresse avec murailles et tour en sa sommité.

 Au XVIIIe siècle, il est en ruine et en partie restauré et retrouve sa fonction première.

En 1824, l’architecte Auguste Caristie le restaure en dégageant les ajouts du Moyen-Age.

Constitué de trois arches avec une plus grande centrale et d’un attique en escalier au dessus, il révèle un riche programme iconographique. Outre la statue de l’empereur qui le surmontait et autre décor en bronze ainsi que la dédicace en lettres dorées qui ont disparut, les reliefs sculptés en calcaire local comportent des trophées terrestres et navals,

 des scènes de batailles,

des masques de théâtre et des instruments de sacrifices.   

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Nous continuons nos découvertes par le Musée d’art et d’histoire, face au théâtre qui recèle une collection aux thèmes variés : archéologie, histoire, beaux-arts…

 L’hôtel particulier de Van Cuyl, responsable des munitions du château des Princes d’Orange construit au XVIIe siècle conserve diverses traces architecturales 

et on y découvre des cadastres romains, documents exceptionnels qui révèle l’organisation foncière de la ville,

les frises du théâtre,

de mosaïques 

dont celle «aux centaures»

 et divers objets archéologiques.

Tablettes d'écriture (fin IIe - début IIIe siècle)

graffiti,

Portraits, meubles et objets sont présentés dans le salon Gasparin.

Des peintures 

Le petit corset rose d'Albert de Belleroche (1864-1944)

Femme au chignon - Portait de Madame de Belleroche

d'Albert de Belleroche (1864-1944)

et des gravures s’offrent à nous.  

Destruction du Hannibal de Franck Brangwyn (1867-1956)

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Le mur de scène fait 103 mètres de long, 36 mètres de haut sur 61 mètres de long et se divise horizontalement en plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée, était percé de 17 portes, toutes encadrées de pilastres. Certaines conduisent à l’estrade où se produisaient les artistes, d’autres aux escaliers qui mènent aux étages des coulisses, tendit que les autres ouvrent sur de petites salles.

Le haut mur intérieur que l’on voit aujourd’hui était porteur dans l’Antiquité d’un très riche décor de marbre et de mosaïques,

à l’exception des rares corniches encore en place 

et de quelques fûts de colonnes

ou éléments d’entablement remontés lors de différentes phases de restaurations, il n’en reste rien. 

La partie médiane du mur est percée de trois portes. 

La porte centrale, dite royale (valva regia), est surmontée d’une profonde niche voûtée 

qui abrite depuis 1951 une effigie colossale (3,50 mètres) en tenue militaire à ressemblance d’Auguste recomposée à partir de fragments de statues différentes. 

Par temps de pluie ou de canicule, une grande toile, le velum, protégeait soit la scène soit le théâtre tout entier et le public.

En 1920, des fouilles archéologiques sont organisées dans l’hémicycle à côté du théâtre et fût dégagé le soubassement d’un temple et de son autel dédié au culte de l’empereur mesurant 24 mètres sur 35 probablement érigé au II ème siècle après J.C sur d’anciens vestiges  de monuments antiques. On suppose aujourd’hui que le théâtre, associé au temple formaient un augusteum (ensemble consacré au culte impérial), vraisemblablement prolongé par un forum. 

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