-
Ci-gît un chevreuil.
Les narines fumantes et frémissantes
Et tous les sens en alertes,
Il avait senti la progression lente
Du chasseur qui lui a causé sa perte
Il n’a pas vu venir l’éclair de feu
Que lança vers lui le projectile
-S’enfuir maintenant est bien futile
Car la vie va le quitter peu à peu
Les rayons furtifs du soleil
Sur ce nouveau jour qui s’éveille
Glissent doucement sur le chevreuil
Agonisant, las et veule
Couché sur un lit de feuilles
Qui lui servira de linceul.
°koukou42°
Tags : Chevreuils, faunes
-
Commentaires
Bonjour Philippe,
pauvre bête! Il a donné naissance à un beau poème
Prends soin de toi Philippe
Bises
Bonjour Koukou
Si la scène est triste le poème est beau mais je suis triste
Belle journée
Bisous
Là, tu fais la part belle à la chasse ........ Photographique.
Et ceci par un bel et émouvant texte de toi.
Amicalement. Yann
Ajouter un commentaire
Très triste.