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Echappée belle Orangeoise. Le théâtre.
Mardi 22 octobre 2019.
C’est en début de matinée que nous prenons le train pour cette nouvelle échappée belle direction Orange on nous prenons possession de notre location
près de la Meyne
avant d’aller déjeuner au restaurant «Le Garden» (fermé depuis) et de découvrir le bâtiment phare de la ville :
le théâtre antique qui fut nommé par Louis XIV «La plus belle muraille de mon royaume» et qui est l’un des plus beaux héritages de la Rome Impériale.
Adossé à la colline Saint-Eutrope, il fut érigé au Ier siècle de notre ère, quelques décennies après la fondation de la ville sous le nom «Arausio».
Au IVe siècle, il est abandonné, et sera pillé et dévasté par les barbares, les Wisigoths au Ve siècle s’empare de la ville, les décors du mur de scène sont arrachés, la statue de l’Empereur détruite et le toit brûlé.
Au Moyen-Age, il est utilisé comme poste de défense, ce qui l’épargnera de la destruction.
Il servira également aux populations de refuge et sera loti.
Au XIXe siècle un programme de restauration est entreprit à l’initiative de Prosper Mérimée et dés 1869 on y présente un festival estival intitulé les «Fêtes romaines» et depuis 1902 rebaptisé les «Chorégie d’Orange». Ainsi, le lieu retrouve sa vocation de lieu de spectacle.
L’hémicycle où sont les gradins a été adossé à la pente naturel du rocher et se lie à la partie rectangulaire, ou sont le proscaenium (scène et avant-scène) et le postcaenium (arrière scène) et ses dépendances. Seuls quelques blocs des gradins des trois premiers rangs sont antiques,
les autres ont été rebâtis entre 1892 et 1904.
La cavea pouvait contenir quelques 7000 spectateurs répartis selon leur rang social et est divisé en trois, la première partie (ima cavea) comporte vingt gradins, la deuxième (media cavea) neuf gradins et la troisième (summa cavea) cinq gradins.
La dernière partie était couronnée par un portique (dont la base de deux colonnes ont été reconstruite)
et étaient desservies par des galeries et de passages appelés vomitoire,
judicieux agencement qui permet d’éviter tout risques d’engorgements lors de l’afflux des spectateurs.
L’orchestra forme un demi-cercle de 19 mètres de diamètres et était séparée des gradins par un parapet.
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°koukou42°
Tags : Théâtres
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Commentaires
Avec la richesse de ton texte, et celle des photographies, et cartes postales, je m'immerge bien dans cet endroit maintenant mythique pour les chorégies. On a envie d'y aller, écouter, succomber aux émotions sises en ce lieu.
Merci aussi pour tes commentaires chez moi, billet schlitte, et gourmandises de l'Alsace, et alentours. Je sais maintenant, que tu étais un régional durant un moment.
Il y a aussi quelques chose de gourmand, ce sont les beignets de pommes de terre. Krumbere = pomme de terre ..... Kichele = beignet. Tout cela phonétiquement. Amic@lement. Yann