-
...
L’Hôtel de Fontfroide (XVIIe siècle).
Suite à une vente du bâtiment en mauvais état et dans l’obligation d’alignement, le nouveau propriétaire est contraint à reculer et à rebâtir la façade.
La perte de superficie pour la cour d’honneur est compensée par le monumental et magnifique escalier sur quatre colonnes «à noyau éclaté» et balustre en pierre ouvert sur cour attribué à l’architecte nîmois Jacques Cubizol.
L’Hôtel de Bernis.
C’est à l’origine un édifice du XVe siècle dont il subsiste sur la façade sur rue des fenêtres à croisée de pierre finement moulurées.
Reconstruites au XVIIe siècle, les façades sur cour présentent au rez-de-chaussée, sur deux côtés des arcades et des colonnes copiées sur l’amphithéâtre
et, à l’étage des fenêtres couronnées d’un fronton triangulaire ou curviligne inspirées par le temple de Diane.
Le sol de la cour est agrémenté d’un joli décor.
L’Hôtel de Brueys.
Cet immeuble à été presque complètement reconstruit en 1779. Il subsiste des vestiges des anciens bâtiments et les dispositions générales on tété conservées.
La porte d’entrée
donne sur un vestibule, voûté d’arêtes
qui débouche dans la cour,
séparée de l’escalier
par un péristyle de quatre colonnes ; deux colonnes jumelées au milieu et une à chaque extrémité.
...
°koukou42°
2 commentaires -
Samedi 29 décembre 2018.
De nouveau dans le train qui nous mènent en fin de matinée en la belle ville de Nîmes que nous avions découvert en octobre de l'année dernière.
Nous allons déposer nos bagages à l’hôtel Novotel
qui donne sur l’esplanade et sa fontaine Pradier,
déjeuner frugal à «La maison Villaret» avant notre visite guidées des Hôtels Particuliers.
Nous déambulons dans les petites rues de l’Ecusson afin de découvrir
l’Hôtel Meynier de Salinelles (XVIIIe siècle).
Hôtel composé de deux immeubles autonomes réunis par un large escalier à vis
qui se distingue par ses grandes fenêtres
et son gracieux décor Renaissance.
L’Hôtel de Régis (XVIIIe siècle).
La façade présente un portail d’entrée surmonté par une corniche et abrité sous un épais fronton circulaire.
La cour intérieure qui est pavée de petits galets «les calades»,
abrite un escalier à vis, vestige de la partie la plus ancienne du bâtiment.
La «Maison des Atlantes»,
un des plus beaux exemples d’architectures civils nîmoise du temps de Louis XIV dont la porte d’entrée est encadrée de deux atlantes .
Le dernier étage et c’est assez rare à Nîmes comporte des lucarnes appelées œil de bœuf.
...
°koukou42°
1 commentaire -
...
Mardi 24 juillet 2018.
Nous nous rendons pour le déjeuner à la brasserie Bofinger,
puis sur le parvis de Notre-Dame,
plutôt en dessous et découvrir la Crypte Archéologique de l’île de la Cité qui présente les vestiges archéologiques découverts lors des fouilles réalisés entre 1965 et 1970.
Quai du port de l’antique Lutèce, établissement de bains publics gallo-romain, mur d’enceinte du début du IVe siècle, sous-sol de l’ancienne chapelle de l’Hôtel-Dieu, reste médiévaux de la rue Neuve Notre-Dame, fondation de l’Hospice des Enfants-Trouvés, tracés des égouts haussmanniens, sont en parti les bâtiments qui se sont succédé sur le site de l’Antiquité au XXe siècle. Nous remontons ainsi le fil du temps d’un des plus anciens quartiers parisiens et nous montre comment la ville depuis deux mille ans n’a cessé de se reconstruire sur elle-même.
Nous quittons le passé pour nous rendre à la librairie des Monuments Nationaux qui se situe dans la grande salle de l’hôtel de Sully (XVIIe siècle) qui servait aux réceptions au XVIIIe siècle
entre cour
et jardins
avec son orangerie
et ou l’on peut y admirer un magnifique plafond à poutres et solives peintes, découvert en 1957.
Nous rejoignons la gare de Lyon et dînons chez «Red d’Hippo» avant de prendre notre train nous ramenant sur Lyon.
°koukou42°
Brasserie Bofinger
5-7 rue de la Bastille
75004 Paris
Red d’Hippo
Gare de Lyon
75012 Paris
3 commentaires -
...
Nous empruntons l’escalier d’honneur construit sous l’Empire et où se trouve l’urne contenant le coeur de Léon Gambetta placée là en 1920
avant de pénétrer dans la crypte construite par l’architecte Soufflot de 1757 à 1763 et qui forme un plan de croix semblable à la partie supérieure du monument.
Une large nef est rythmée par de massives colonnes doriques
où sont disposés face à face les tombeaux de Voltaire
et de Jean-Jacques Rousseau.
Dans les caveaux se trouvent 78 personnalités
dont les plus célèbres : Le président Sadi Carnot, Victor Hugo, Emile Zola, Jean Jaurès, Louis Braille, Jean Moulin, Pierre et marie Curie, André Malraux, Alexandre Dumas, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Simone Veil et son mari.
Nous regagnons notre location tout en découvrant l’église
Saint Etienne-du-Mont (XVe siècle),
un colosse de pierre de 3 mètres de large sur 9 mètres de haut reste de l’enceinte de Philippe Auguste.
Dîner et nous nous rendons de nouveau à La Comédie Française
afin d’y voir la pièce « Roméo et Juliette».
...
°koukou42°
1 commentaire -
...
A la croisée du Transept, point central de l’édifice plusieurs groupes sculptés,
«Aux orateurs et publicistes de la Restauration» œuvre de Laurent-Honoré Marqueste,
«A Diderot et aux encyclopédistes» œuvre de Alphonse-Camille Terroir,
«Monument à Jean-Jacques Rousseau» œuvre de Albert Bartholomé.
L'édifice est construit en forme de croix grecque de 110 mètres de long, 80 mètres de largeur et son dôme culmine à 83 mètres de hauteur.
Celui- ci est composé en réalité de trois coupoles encastrés :
- Celle visible de l’intérieur à caisson pour laisser passer la lumière
- Une intermédiaire magnifiquement peinte et visible à travers l’ouverture de la première
- Et enfin le dôme visible de l’extérieur construit en pierre recouverte de plomb.
Au milieu du XIXe siècle, quand le physicien Léon Foucault cherche une structure assez grande pour y accueillir son pendule visant à démontrer que la terre tourne, le Panthéon est tout de suite désigné et la première démonstration publique y aura donc lieu en 1851.
...
°koukou42°
1 commentaire