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Nous continuons notre découverte de l’édifice par une visite guidée de son cloître. Construit entre le XIIe et le  XIVe siècle il se trouve au centre des bâtiments canoniaux de la cité épiscopale.

 Nous y pénétrons par l’entrée du XIVe siècle et non par celle du XIIe siècle. 

Les deux premières galeries romanes (au nord et à l’est)

seront complété au XIVe siècle de deux autres galeries de style gothique (au sud et à l’ouest)

et présentent des sculptures d’une exceptionnelle qualité,

Les modifications ultérieures de la cité épiscopale préserverons le cloître et ses salles adjacentes.

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L’édifice est l’un des plus important du domaine roman provençal et est par ailleurs une église à reliques sur la route de Compostelle.

Nous découvrons celles de Saint- Césaire (470 – 542) évêque d’Arles représentant du pape en gaule. 

Ceinture et boucle (ivoire ou os, cuir, lin, cire, toile de soie),

sandales du VIe siècle (cuir, peau), 

pallium (laine, soie, lin, cuir doré).

Le mobilier se compose de sarcophages paléochrétien qui servent d’autels dont un encastré  dans le mur latéral nord et composé de deux registres superposés décorés de sept arcades à frontons cintrés et triangulaires.

Un autre dans la chapelle saint-Genest et qu’y représente

«Le passage de la mer Rouge», 

une statue en marbre blanc de la Vierge commandée en 1618et vénérée sous le nom de Notre Dame des grâces,

une chaires en marbre polychrome commandée en 1780 

et décorée d’un lion et d’un taureau, représentant Marc et Luc 

remplaçant une première chaire de 1460 et elle même remplacée par une autre également en marbre polychrome au XIXe siècle,

le tombeau exécuté en 1677 à la mémoire de l’archevêque Gaspard du Laurens. 

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Jeudi 21 février.

C’est sous le soleil et le ciel bleu que nous nous rendons place de la république où en son centre trône l’obélisque qui provient de la spina du cirque romain où il y fut installé au IVe siècle.

Après l’abandon du site au VIe siècle l’obélisque s’effondra et se brisa en deux. Redécouvert en 1389, la plus grande partie du fût se trouvait proche du site initial et la pointe longue de quatre mètres servait de banc sur une place du quartier de la Roquette et il fût ériger sur l’ancienne place Royale. 

Au XIXe siècle, divers ajouts décoratifs furent installés, notamment le bassin, le piédestal et les lions de bronze.

Ceignent la place, l’Hôtel de ville, 

l’ancienne cathédrale saint-Trophime (XIIe – XVe siècles) qui fut élevée en plusieurs phases et l’essentiel du monument que nous voyons aujourd’hui date du XIIe siècle, 

époque à laquelle sa façade initialement sobre, fut rehaussée de sa magnifique statuaire historiée

dont le tympan à tétramorphe et son Christ triomphant. 

L’édifice est l’un des plus important du domaine roman provençal et est par ailleurs une église à reliques sur la route de Compostelle.

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Nous poursuivons notre visite par la découverte de 

Eperon de galère militaire

(Milieu du IIIe siècle avant J.C)

Statue de captif 

Bouteille à panse cylindrique avec scène de chasse et cavaliers

(290 - 320 après J.C)

Reconstitution du paquetage et des armes des soldats

Nous quittons en fin d’après midi ces trésors en passant par le jardin Hortus qui jouxte le bâtiment

et qui est  d’inspiration romaine en forme de cirque : 

D’une superficie de plus de 6000  m² est en effet inspiré d’un texte de Pline le Jeune écrit il y a 2000 ans et qui détaille un jardin reprenant la forme d’un hippodrome (monument dédié aux courses de chars également appelé «cirque». Il est situé justement à proximité des vestiges du cirque romain disparu depuis la fin de l’Antiquité.

Il est organisé à la façon de ces principaux éléments :

- Les gradins (jardins thématiques),

- La piste (pelouse de promenade),

- La spina (élément architectural central de la piste).

Nous regagnons notre hôtel pour un moment de détente

avant d’aller dîner de nouveau au restaurant «Jardin des arts» afin de clore cette journée.

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En marge de notre visite, nous faisons une visite guidée de l’exposition temporaire intitulée « L’armée de Rome (La puissance et la gloire)». 

Nous y découvrons,

Casques de parades et de cavalerie

(1er siècle après J.C - IIe siècle après J.C)

Chausse-trape (Tribulus) 

(Ancêtre de la mine anti-personnel)

Insigne avec un jeune barbare (1er siècle après J.C - IIIe siècle après J.C)

Applique représentant un légionnaire terrassant un barbare

(IIe siècle - IVe siècle après J.C)

Chaussures,

Torse cuirassé 

Glaive et fourreau (première moitié du 1er siècle après J.C)

Frise des guerriers (première moitié du 1er siècle après J.C)

Tête casquée (époque romaine)

Relief du Dace (1er quart du IIe siècle après J.C)

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