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Nous continuons nos découvertes

Par les sarcophages

de Phèdre et Hippolyte (milieu du IIIe siècle)

d'Hydria Tertulla (milieu du IVe siècle)

de "La Trinité" ou "Des époux" (1ère moitié du IVe siècle)

Portrait d'enfant (fin du IIe siècle)

Portrait féminin (1er siècle)

Cippe à portraits (1er siècle)

Mosaïque d'Orphée (IIIe - IVe siècle) 

Pavement de pierre à motifs géométriques (fin du IIe siècle)

Mosaïque de l'Aiôn (fin du IIe siècle)

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Nous continuons nos découvertes.

Amphore carotte (1er siècle)

Flacon (Milieu du IIe - IIIe siècle)

Coupelle (céramique sigillée sud-gauloise marbré)

Bouteille à double compartiment (Milieu du 1er - IIe siècle)

Assiette à décor mosaïqué (10 avant J.C - 30 après J.C)

Col d'amphore avec bouchon en cuir

(ce type de fermeture est extrêmement rare)

(Fin du 1er - milieu du IV siècle)

Statue de Neptune

Seau contenant des petits clous de fer et semelles cloutées

(époque romaine)

Autel d'Apollon

Statue colossale d'Auguste (vers 12 - 10 avant J.C)

Silène (découvert au théâtre Antique) (fin du 1er avant J.C)

Tête colossale d'Auguste

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Nous regagnons notre hôtel où nous déjeunerons avant de nous rendre au musée antique dit «le musée bleu» admirable lieu que nous avions découverte en 2012

et pour y admirer une découverte faite sur la rive droite du Rhône suite à une importante crue en décembre 2003.

L’épave d’un bateau à fond plat, un chaland gallo-romain datant des années 50 – 60 de notre ère. Seule une petite partie de l'arrière de l'épave émerge alors des sédiments. Plusieurs missions d’expertises, de sondage et de fouilles conduites entre 2005 et 2010 ont permis de révéler un bateau admirablement bien conservé, avec son dernier chargement, le mobilier de bord des bateliers et ses équipements de navigation. 

L'épave prend place dans l’extension du musée construite spécialement à cet effet depuis 2013.

Nous découvrons et redécouvrons les trésors exposés 

Tissu poissé ( permettant d'assurer l'étanchéité de la coque)

 (Milieu du Ier - IIe siècle)

Lampe à double becs (Milieu du Ier - IIe siècle)

Foculus ( Fourneau mobile servant à la cuisson des aliment)

Epoque romaine

Amphores,

Lingots de plomb, d'étain, de cuivre,

Vase d'El Aouja (Tunisie)

Première moitié du IIIe siècle

Vase anthropomorphe composé d'une tête d'Amour vendangeur d'un côté et d'une tête de jeune personnage couronné de l'autre (Milieu du Ier - milieu du IIe siècle)

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Nous continuons par un autre visite guidée des Alyscamps. 

Dans l'Antiquité, les cimetières étaient hors de l'enceinte des cités et le long des axes routiers. Dès le début de l'Empire, tombes à incinération, sarcophages et mausolées s'égrenèrent aux abords de la Via Aurelia, constituant une vaste nécropole.

Au Moyen Âge, ce site comportait de nombreux caveaux, chapelles et monuments funéraires.

De ces constructions, peu de vestiges subsistent. Située à l'entrée du site, et accolée à l'église Saint-Césaire-le-Vieux, dont il ne reste que le porche roman, la chapelle Saint-Accurse fut bâtie en 1520, en expiation de la mort d' Accurse de la Tour, tué en duel par un autre noble arlésien.

Plus loin à droite se dresse un monument imposant : il s'agit du monument des consuls, érigé au XVIIIe siècle en l'honneur des édiles municipaux morts lors de la peste de 1721.

Peu après, sur la gauche, se trouve la chapelle funéraire de la famille des Porcelet, édifiée au XVIe siècle. 

L’église Saint- Honorat existe depuis de XIe siècle et celle que l’on voit aujourd’hui est de style roman provençal. 

La construction fut abandonnée par manque de moyens et une cour occupe l’espace où devait être construite la nef 

et celle-ci fut fermée au XIIe siècle par une grande façade.

Elle est surmontée par une lanterne des morts dons le style s’inspire de l’architecture de l’amphithéâtre romain 

et elle domine le cimetière.

La forme du chevet, la relation entre les murs et les voûtes, 

la coupole sur trompes et à nervures 

témoignent d’un chantier prestigieux et les trois absides en cul de four sont les pièces maîtresses de l’édifice.

L'allée des Alyscamps qui subsiste aujourd'hui a été aménagée par les religieux Minimes au XVIIIe siècle. En 1888, Van Gogh et Gauguin vinrent peindre dans ces romantiques " Champs Élysée " d'Arles.

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Mercredi 20 février.

Ce jour, nous commençons par une visite guidée de l’amphithéâtre, monument le plus important de l’ancienne colonie romaine qu’il nous soit permis d’admirer quelque deux millénaires après son édification.

Avec un grand axe de 136 mètres de longueur et un petit axe de 107 mètres, l'amphithéâtre d'Arles est légèrement plus grand que celui de Nîmes et occupe le vingtième rang parmi ceux du monde romain.

Il a une forme d'ellipse.

La cavea, espace réservé aux spectateurs, comprenait 34 gradins, divisés en quatre séries : les maeniana, qui pouvaient recevoir environ 21 000 spectateurs répartis selon leur rang social

et dont les flux étaient savamment organisés par un réseau de portes,

galeries

et escaliers,

sur plusieurs étages. 

Ce système de circulation verticale et horizontale permettait ainsi d'atteindre le niveau le plus élevé de l'édifice. Un attique, aujourd'hui disparu, surmontait la façade : là étaient fixés les mâts servant à tendre un velum destiné à protéger les spectateurs du soleil.

La partie centrale réservée aux jeux et combats (l'arène proprement dite) était séparée des gradins par un mur soigneusement appareillé : le mur du podium revêtu de grandes dalles de pierre. Le sol de la piste était plus élevé d'environ 2 mètres que le niveau actuel. Il était en effet formé d'un plancher en bois, dont les lames reposaient sur un bourrelet de pierre, au sommet de la partie inférieure du podium. La machinerie nécessaire aux spectacles logeait entre les murs et socles qui assuraient la stabilité de l'arène. 

Devenu dès le début du Moyen Âge une véritable ville close et fortifiée, l'édifice ne fut dégagé qu'au XIXème siècle.

Il retrouva alors, pour partie, sa fonction initiale, notamment avec la tauromachie,

ce qui lui vaut son appellation courante actuelle "d'arènes ".

http://koukou42.blogspot.com/2012/06/escapade-arlesienne.html

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