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Nous continuons notre visite en solo en montant au dessus de la ville en passant devant la ‘’Villa Charcot’’ édifiée en trois mois en 1882 sur la base d’un chalet de type suisse.

Un bâtiment de style italien, annexe au chalet, destiné à abriter une salle à manger d'été et un cabinet de travail, est édifié en 1896. Le Commandant Charcot et sa famille y résidèrent.

A quelques mètres nous découvrons la façade côté jardins de l’ancien hôtel ‘’Splendide’’,

et à travers la porte

le hall d’entré de l’ancien hôtel ‘’Excelcior’’.

Nous redescendons en empruntant le passage ‘’Rossignoli’’ qui permettant à la clientèle de l’ensemble hôtelier de luxe : le ‘’Splendide’’, ‘’le Royal’’ et ‘’l’Excelsior’’ de se rendre à l’établissement thermal 

et logeons le parc floral des termes en découvrant l’ancien hôtel ‘’Beau Site’’

et montons jusqu’à un bâtiment emblématique de la ville, l’ancien hôtel ‘’Bernascon’’ construit de 1860 à 1900 et qui est en pleine rénovation depuis qu’un incendie l’ai en partie détruit en 2015.

Ainsi se termine cette nouvelle journée Aixoise.

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Puis nous faisons une visite guidée intitulée «Les palaces du centre-ville».

Le rattachement de la Savoie à la France, la nouvelle ampleur donnée à l’établissement de bains, l’arrivée du chemin de fer à Aix et la construction d’une gare à proximité du centre ville, donnent une impulsion décisive au développement de la ville. Une véritable fièvre constructive s’empare alors de la station, se traduisant par l’aménagement de nouveaux équipements et l’érection d’hôtels, de palaces et de villas rivalisant d’ostentation et de luxe afin d’accueillir une clientèle de plus en plus prestigieuse.

Nous commençons par le ‘’Grand hôtel’’ où nous résidons

puis par la ‘’villa Victoria’’ où résidera la reine Victoria en 1885, 1887 et 1890

utilisée comme annexe du ‘’Palace de l’Europe’’ construit en 1857.

L'édifice, implanté à un angle de rues, se compose de trois corps de bâtiments disposés selon un plan en L autour d'une cour ouverte.

 Nous pénétrons en son hall d’entrée à colonnade,

balustres, verrière

et décors délicats

et finissons par l’hôtel ''Astoria'' bâti en 1905.

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Les premières installations thermales attestées sont datées du Ier siècle de notre ère. Elles s'organisaient essentiellement autour de deux piscines. Au début du IIe siècle, elles furent agrandies par des constructions monumentales. Les vestiges de ces bâtiments, redécouverts après 1772, sont en partie conservés dans ‘’les thermes Pétriaux’’.

A la fin de l'Antiquité, les thermes furent progressivement désaffectés. Seuls les habitants d'Aix ou quelques initiés semblaient fréquenter encore les sources d'eaux chaudes.

Fin du XVIe siècle, l'autorité royale construisit un bâtiment de bains. Avec ‘’les thermes Victor Amédée III’’ commence l'épopée glorieuse du thermalisme aixois, à peine ralentie par la Révolution.

Entre 1810 et 1858, un ensemble de constructions précaires entourait la source d'Alun, tandis que la piscine romaine en plein air était alors utilisée comme bain des chevaux.

 Dans les années 1850, l’établissement thermal fait l’objet d’un projet d’agrandissement important, ‘’Les thermes Pellegrini’’ prennent place devant le Bâtiment royal des Bains

Leurs présences sur la rue se caractérise par une élévation néoclassique, rythmée de trois grandes baies en plein cintre.

Une nouvelle annexe vit le jour entre 1877 et 1881, complétée entre 1893 et 1899 par un bâtiment en quart de cercle, le cadran ‘’Lecoeur’’, d'après le nom de son architecte.

La plus profonde des restructurations est celle engagée par l'architecte Pétriaux en 1932 qui entraîna la destruction du cadran ‘’Lecoeur’’. Elle représente une extension de près de 20.000 m2, comprenant entre autre une piscine de 33 m.

Les derniers grands travaux sont datés des années 70 avec l'élévation de la tour ‘’Mabileau’’ et la surélévation du bâtiment ‘’Pétriaux’’. A cette occasion la façade sur rue fut profondément modifiée.

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Mercredi 19 juillet 2017.

En cette matinée, nous descendons à pied jusqu’au petit port..

Déjeuner à l’appartement puis nous nous rendons aux thermes ‘’Pétriaux’’ avec son hall monumental au style Art Déco situé au centre du bâtiment qui a conservé son décor intérieur d’origine.

Il s’organise autour du puits central, donnant sur le premier sous-sol

et surplombant une fontaine constituée d’une sphère recouverte de mosaïque, rappelant ainsi que l’eau d’Aix vient des profondeurs de la terre où elle a été puiser ses qualités thermales.

Lui répond au-dessus, au troisième étage, une imposante verrière zénithale en béton et verre. 

Le mur sud accueille l’ancienne buvette, décorée sur toute la hauteur d’une fontaine pétrifiée, en grès flammé et mosaïque.

Le ruissellement de l’eau est évoqué par l’alternance des tesselles de formes différentes, rondes pour certaines, comme des gouttes d’eau en suspension. 

Le puits central est entouré, au sol, d’une mosaïque de tonalité gris et blanc, 

composée de 8 scènes mythologiques, imaginaires, souvent liées à la montagne 

et aux animaux des hauteurs.

La ferronnerie des garde-corps

ainsi que les verres gravés, représentent tous les deux des jets d’eau stylisés.

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Notre visite guidée s’intitule «2000 ans d’histoire», où nous découvrons l’Hôtel de Ville,

ancien château des marquis d’Aix, construit sur l’emplacement d’un premier ensemble fortifié datant probablement de la fin du XIIe-début XIIIe siècle. La reconstruction du château actuel fut commencée au début du XVe siècle par la famille de Seyssel. Des aménagements se sont succédés jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Le château a été construit à proximité du village gallo-romain et des thermes

et nous découvrons son escalier d’honneur

installé dans une tour carrée à l’extérieur des corps de bâtiment. Edifié un peu avant 1600, il présente la particularité d’avoir été conçu autour d’un vide central carré, délimité par quatre colonnes, et où se succèdent onze paliers également carrés, séparés par de courtes volées de quatre ou cinq marches.

Puis nous découvrons le musée lapidaire 

vestige romain imbriqué dans les murs de l’ancien château et qui est l'un des trois temples conservés intégralement en France.

Son appellation "Diane" vient du Moyen Age, où l'on baptisait du nom de "la déesse du bain" les monuments païens en rapport avec les eaux. Mais, à l'origine, peut-être était-il dédié à Borvo, dieu celte des sources chaudes.

Proche de là ce trouve «l’Arc de Campanus».

Cet arc fut érigé au frais de Lucius Pompeius Campanus, riche notable allobroge de la cité de Vienne. Bien que cet arc comporte des inscriptions en l'honneur de 15 membres de la famille Campanus , la fonction du monument reste cependant incertaine, bien que l’arc soit disposé de manière à offrir une perspective en direction des thermes, et une route dallée qui passait sous son arche, l’hypothèse d’une porte urbaine est possible.

Puis nos pas nous mènent jusqu’à l’église anglicane Saint Swithun construite au milieu du XIXème siècle pour répondre à la demande des nombreux britanniques qui séjournent dans la ville jusqu'en 1914.

La reine Victoria s'y recueillait régulièrement lors de ses séjours à l'hôtel de l'Europe. 

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